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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/281

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quelques instans à servir vos caprices, je vous supplierais de la mettre à mort sur-le-champ : mais, puisque le besoin que vous en avez n’est malheureusement que trop réel, je crois qu’il faut s’en tenir à me la livrer, afin que je l’étrille devant vous de la plus sanglante manière… Oui, dit l’évêque ; mais je veux que ce soit sur le sein ; vous connaissez mon horreur pour cette partie du corps d’une femme : que Justine s’agenouille donc devant vous, abbé ; et déchirez-lui les tetons avec ces verges, de toute la force de votre bras. L’arrêt n’est pas plutôt prononcé qu’il s’exécute, le farouche abbé frappe d’une telle violence, que Justine est prête à s’en évanouir… En voilà suffisamment, dit l’évêque ; elle saigne, c’est tout ce que je voulais ; qu’on la représente à mes coups maintenant, et qu’elle se persuade bien que je l’immole à l’instant où il lui prendra fantaisie de me rejouer un pareil tour. L’attitude se reforme ; notre héroïne est limée près d’une demi-heure de suite, et de nouveaux plaisirs viennent occuper le prélat.

Abbé, dit-il en montrant Eulalie, il faut que tu dépucelles cette petite fille avant que je ne l’encule ; je ne la sodomiserais pas volontiers, si quelqu’autre vit que le mien ne