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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/282

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lui eût farfouillé le con auparavant, Foutre — Dieu, monseigneur, dit l’abbé, vous me donnez-là une besogne qui, vous le savez bien, n’est pas fort de mon goût ; il n’est pas très-certain que je puisse bander, n’ayant qu’un con pour perspective. Essayons toujours, pour vous plaire. La Dubois tient l’enfant ; Justine prépare le membre de l’abbé, et le prélat, une lorgnette à la main, examine tout avec la plus scrupuleuse attention. Ce n’est effectivement pas sans peine que le coquin parvient à se mettre en état ; plusieurs fois même, pendant l’opération, la Dubois, pour le mieux exciter, est obligée de retourner la médaille ; et, comme elle observe que le nerf érecteur plie chaque fois qu’on remet d’enfant sur le dos, on décide unanimement qu’Eulalie ne sera dépucelée qu’en levrette. L’opération commence : Justine et la Dubois la servent ; et comme l’abbé, quelque monstrueux qu’il fût par sa taille, n’était pourtant pas un colosse relativement aux facultés physiques, son engin disparut bientôt ; le sang annonce sa victoire. Bien, bien, s’écrie l’évêque en venant lui-même exciter son homme au combat ; déchires cette garce, pourfends-la, cher abbé ; je voudrais qu’en ce moment