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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/283

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ton vit fût de fer, pour mieux tourmenter la victime. Ma foi, monseigneur, dit le croque-Dieu en retirant son vit tout couvert de sang, c’est en vérité tout ce que je puis faire pour votre service ; car, pour du foutre, sur mon honneur, je n’en perdrai pas dans un con. Eh bien ! dit l’évêque, encules la Dubois, pendant que je vais sodomiser tour-à-tour ces deux petites putains dans une de mes niches. Tout s’exécute ; et, cette nouvelle joûte terminée, sans qu’il en eût coûté de sperme, l’évêque s’empare d’Eulalie, et la tripote de manière à convaincre que sa tête s’échauffe terriblement à molester cette petite fille. Ce fut alors qu’il mit en usage, avec elle, un supplice dont les annales du libertinage le plus corrompu n’offrirait sûrement nul exemple. Il lui entoure les mamelles d’un fil ciré ; puis, serrant prodigieusement ce fil, il lui fait gonfler les tetons, au point de les rendre violets ; il mord cette masse gonflée, et en fait jaillir le sang dans sa bouche : Justine le branlait pendant ce tems-là, et la Dubois lui donnait le fouet. Je déteste les gorges, s’écriait l’évêque, et n’ai pas au monde de plus délicieuse jouissance que celle de les molester. Peu après, il passe un nouveau fil au petit