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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/334

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foutre, s’écrie-t-il, comme ses charmes se sont soutenus  !… comme la coquine est encore belle  ! il écarte les cuisses… Plus de résistances, il l’enconne  : c’est le tigre en fureur sur la tendre brebis. Après l’avoir un instant tourmentée, il s’asseoit sur la gorge de cette malheureuse, il la soufflète avec son vit, et le lui enfonce enfin dans la bouche  ; je t’étouffe, si tu me déranges, lui dit-il, laisses-moi t’inonder le gosier de foutre  ; à ce seul prix je ferai peut-être quelque chose pour toi. Mais, les desirs de ce libertin aussi bizarres qu’irréguliers, se dirigent bientôt sur un autre temple  : le beau cul de Justine revient à sa mémoire  ; il se l’expose, et les plus rudes attaques succèdent promptement aux plus ardens baisers. Justine, enculée, se démène, tant qu’elle le peut, sous le membre qui la tyrannise  ; mais elle est contenue de façon que chacun de ses mouvemens sert le moine au lieu de le déranger  ; un sperme impétueux se déborde à la fin, et l’on connaît assez le personnage dont il est question, pour se douter des épisodes dont est accompagné ce dénouement  ; c’est la foudre écrasant l’arbuste dont les tendres rameaux ne peuvent lui résister  ; il contemple sa victime dès qu’il en a joui  ; à la fureur qui