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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/59

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m’y refuserais-je ? L’argent n’est fait que pour se procurer des plaisirs. — Je n’en fais cas que comme l’instrument de tous les crimes et de toutes les passions, dit Verneuil, et si j’avais le malheur d’en manquer, j’avoue qu’il ne serait pas de moyen dont je ne me servisse pour m’en procurer. — Quoi ! tu volerais ? — Oh ! je ferais pis. — Ah ! je le vois, Verneuil, ta tête s’échauffe ; il faut encore que tu perdes du foutre, — Faisons quelques nouvelles folies, mon ange… passes dans la chambre de ton mari, je l’entends foutimacer encore, engages-le à te faire foutre par John sur le cadavre de ma femme… que je vous entende décharger tous deux… John et vous. Tu reviendras mouillée de foutre, et couverte du sang de ma femme ; je t’enculerai dans cet état, et je sens que cette recherche me fera goûter le plus grand plaisir… Mais, écoutes… écoutes une formalité qu’il y faut mettre pendant que tu agiras… tu le vois, Dorothée, je bande en te prescrivant tout ceci ; pendant que tu te pâmeras, dis-je, sous le membre vigoureux de John, tu me crieras, tant que tu auras de force… « Verneuil… Verneuil, tu es veuf et cocu ; mon mari vient d’assassiner ta femme… et moi, je t’outrage… » Oui,