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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/100

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gnard monstrueux qui la sonde. Il n’est plus tems, l’engin disparu tout entier, ne laisse pas même appercevoir sa liaison avec le libertin qui l’emploie. Ah Juliette, s’écrie mon amie, laisse ce bougre-là, ne l’excite pas plus qu’il n’est ; j’ai bien plus besoin de ta main que son cul n’a besoin de ton godmiché, viens me branler, car je me meurs. Quoiqu’elle en dise, j’encule avant tout le moine, puis allongeant mon bras, je branle mon amie ; vivement chatouillée par moi, la putain soutient avec un peu plus de courage, les assauts qui lui sont portés. J’ai trop auguré de mes forces, s’écrie-t-elle ; Juliette, ne m’imites pas, il pourrait t’en coûter la vie. Cependant Claude décharge ; on ne vit jamais une ardeur mieux soutenue, le vilain braye comme un âne, et laisse au fond du cul de ma compagne, des preuves non équivoques du plaisir qu’il vient de goûter.

Clairwil était en sang, je brûlais de l’imiter, elle s’y opposa ; il ne faut pas, dit-elle, pour le vain plaisir d’un instant, risquer le bonheur de ses jours ; ce n’est pas un homme que ce drôle-là, c’est un taureau. Je suis bien persuadée qu’il n’a jamais pu foutre de