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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/99

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de Clairwil : affublée d’un godmiché, la garce encule mon fouteur. Cet épisode si précieux pour un libertin, ne sert qu’à le rendre plus agile encore, il pousse, il presse, il décharge ; et je n’ai pas le tems de le rejeter ; l’aurais-je pu, grand Dieu ! et ma tête égarée me l’eût-elle permis ! Ah ! pense-t-on à des dangers quand on est ivre de plaisir ? À mon tour, dit Clairwil, ne le laissons pas reposer ; tiens, bougre, voilà mes fesses, encule-moi, tu vas me mettre en sang, je le sais, que m’importe ; prends le godmiché, Juliette, tu le sodomiseras, tu me rendras ce que j’ai fait pour toi. Claude, excité par mes caresses, par la perspective du beau cul que lui présente Clairwil, n’est pas long-tems à se ranimer ; je rends à mon amie ce que j’en ai reçu, ma bouche humecte son anus et le saint dard du serviteur de Christ. On ne se figure pas les peines que Claude éprouve à pénétrer, vingt fois il est hors de combat par la difficulté de l’entreprise ; mais mon amie se prête avec tant d’art, elle desire ce vit avec tant d’ardeur, qu’il s’engloutit enfin dans son cul… Oh ! foutre, il m’estropie, s’écrie-t’elle… elle veut fuir, elle veut se débarrasser du poi-