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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/163

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inutilités, mais cela m’a échauffé la tête ; n’était-ce donc pas tout ce qu’il fallait ? Les voluptés ne sont que ce que l’imagination les fait ; et la plus délicieuse de toutes n’est jamais que celle qui plaît le mieux.

Tous les goûts sont dans la nature ;
Le meilleur est celui qu’on a.

Eusèbe, et les quatre moines qui nous avaient plu davantage, furent les seuls admis au magnifique repas qui nous fut servi ; nous reposâmes deux heures, et les orgies recommencèrent.

Cette fois-ci, nos deux tribades, placées au-dessus de la tête de Clairwil, exposaient l’une son con, l’autre son cul ; moi, je devais branler les soixante-quatre vits et les introduire l’un après l’autre, d’abord dans le vagin, ensuite dans l’anus de ma compagne, qui les attendait couchée sur le dos et les jambes en l’air, liées aux quenouilles d’un lit ; ils ne faisaient que s’exciter dans le con, tous étaient obligé de décharger dans le cul ; je pris la place de Clairwil ; elle me rendit le même service. Ces libertins, en jouissant ainsi de nous, avaient, non-seulement le plaisir de foutre de deux manières.