Aller au contenu

Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/169

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dance, dit-elle, rien de plus simple ; mais nous manquons maintenant ; ces bougres-là sont anéantis… Le croirais-tu, Juliette, je viens d’être ratée… moi, qui jamais n’éprouvai cet affront. Allons, allons, il y a d’autres vits dans ce couvent ; nous n’avons choisi que les plus beaux, tatons les autres maintenant ; suis moi. Si le supérieur, poursuit-elle, en ordonnant qu’on aille le lui chercher, n’a pas été bon pour satisfaire individuellement mes desirs, il le sera pour les faire appaiser par ceux de ses confrères qui, reposés, frais et gaillards, et n’ayant encore rien fait avec nous, doivent avoir toutes les forces requises pour nous contenter… Allons, lui dit-elle, dès qu’elle le vit paraître, conduis-nous dans les cellules habitées par les moines qui n’ont point paru à nos bacchanales ; nous le suivons ; les portes s’ouvrent à notre approche ; et quelle que fût la conformation de ceux que nous trouvions dans ces chambres, il fallait qu’ils jouissent de nous. Tous souscrivirent au marché, tous le signèrent de leur sperme ; les uns nous prenaient par devant ; d’autres, et ce fut le plus grand nombre, ne voulaient enfiler