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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/307

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Juliette, me dit le duc, il est bon de vous prévenir qu’avant d’avoir affaire à nous, vous allez nous montrer vos talens sur quelques jeunes garçons, que nous allons faire passer tour-à-tour dans ce cabinet. Mettez-vous sur ce canapé ; les hommes que je vous destine vont défiler ici l’un après l’autre, ils entreront par cette porte, et sortiront par celle qui est opposée, à mesure qu’ils arriveront, vous les branlerez avec tout l’art que vous devez avoir apporté de France, car il n’est point de pays au monde où l’on sache mieux branler des vits ; au moment où ils seront prêts de décharger, vous les approcherez tour-à-tour de la bouche de mon ami ou de la mienne, ils y perdront leur foutre ; ensuite, et également tour-à-tour, mon ami et moi les enculerons ; vous ne nous servirez vous, individuellement, que quand nous serons las de ces premières voluptés, et vous saurez seulement alors les derniers devoirs qui vous resteront à remplir pour terminer cette scène de luxure.

À peine instruite, que la procession commença : tous les jeunes gens, que j’avais à branler étaient de l’âge de quatorze à quinze ans ; des trente que j’expédiai de cette ma-