Aller au contenu

Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

23°. On ne reçoit point de sujets au-delà de quarante ans, pour les hommes, et de trente-cinq ans pour les femmes ; mais ceux qui vieillissent dans la société, peuvent y rester toute leur vie.

24°. Tout membre que l’on n’aura pas vu d’un an dans la société, en sera exclu, sans que ses emplois publics ou ses charges puissent légitimer ses absences.

25°. Tout ouvrage contre les mœurs ou la religion, présenté par un membre de la société, soit qu’il l’ait composé ou non, sera, sur-le-champ, déposé à la bibliothèque de la maison, et l’on récompensera celui qui l’aura offert, en raison du mérite de l’ouvrage, et de sa part qu’il y aura.

26°. Les enfans faits dans la société, seront aussitôt placés dans la maison du noviciat des sérails, pour en devenir membres, dès qu’ils auront atteint l’âge de dix ans, pour les garçons, de sept pour les filles.

Mais une femme ou une fille qui serait sujette à faire des enfans, serait promptement exclue. La propagation n’est nullement l’esprit de la société ; le véritable libertinage abhorre la progéniture ; la société le réprime donc ; les femmes dénonceront les