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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/351

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n’était employé, il fallait que la nature seule fit ici les frais de l’entreprise ; la putain nous servit comme elle le fait toutes les fois qu’il s’agit d’un forfait qui l’amuse, la sert ou la délecte. En trois tours de reins, l’outil est dedans, les chairs se fendent, le sang coule, et la pucelle perd connaissance. Ah ? bon, bon, dit Minski qui commençait à rugir comme un lion ; bon, c’est ce que je voulais… Oh ! mes amis, le crime s’achève, on enculait Minski, il baisait, il mordait, il gamahuchait alternativement les fesses d’Augustine et les miennes ; un cri terrible annonce son extase, il profère d’affreux blasphêmes… Le scélérat ! en déchargeant, il avait étranglé sa victime, la malheureuse ne respirait plus. C’est égal, nous dit-il, elle ne se défendra plus maintenant, on n’aura plus besoin de l’attacher ; et la retournant toute morte qu’elle est, le libertin la sodomise en étranglant de même une des filles qui venaient de servir au souper, et qu’il avait fait à dessein approcher de lui… Eh quoi ! dis-je aussitôt qu’il eut déchargé une seconde fois, vous ne goûtez donc jamais ce plaisir qu’il n’en coûte la vie à un individu ?… Au moins, me ré-