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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/350

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viols de ce libertin ; c’était une espèce d’escabeau de fer sur lequel la victime n’appuyait que les reins ou le ventre, en raison de la partie qui devait être offerte ; sur quatre branches qui retombaient en croix, à terre, se liaient les membres de cette victime… qui, par sa position, offrait au sacrificateur, dans le plus grand écart possible, ou le con, si on la liait sur les reins, ou le cul, si elle était attachée sur le ventre. Rien n’était joli comme la petite créature qu’allait immoler ce barbare, et rien ne m’amusait autant comme l’incroyable disproportion qui se trouvait entre l’assaillant et la victime. Minski sort de table comme un furieux : mettez-vous nuds, nous dit-il à tous quatre ; vous, poursuit-il, en désignant Zephire et Sbrigani, vous m’enculerez pendant que j’agirai ; et vous, ajoute-t-il en touchant Augustine et moi ; vous me ferez baiser vos culs réunis. Tout se dispose ; on attache, la petite fille d’abord sur le dos ; je n’exagère pas en assurant que le membre dont elle allait être perforée, était plus gros que sa taille. Minski jure, il hennit ainsi que les animaux, il flaire l’orifice qu’il va perforer ; je me plaisais à diriger ce membre, nul art