toyablement tous ceux qui s’avancent dans leur pays[1].
Les Thraces et les habitans de la Tauride, pillèrent et tuèrent pendant des siècles, tous ceux qui venaient les visiter[2].
Les Arabes dépouillent encore aujourd’hui et réduisent à l’esclavage tous les êtres que les vents jetent sur leurs côtes.
L’Égypte fut long-tems inaccessible aux étrangers ; le gouvernement ordonna de réduire en servitude, ou de tuer, ceux qu’on surprenait le long de la côte.
À Athènes, à Sparte, l’hospitalité était défendue ; on punissait de mort ceux qui l’imploraient[3].
Plusieurs gouvernemens s’arrogèrent des droits sur les étrangers ; ils les punissaient de mort, et confisquaient leurs biens.
Le roi d’Achem s’empare de tous les navires qui font naufrage sur ses côtes.
L’insociabilité endurcit le cœur de l’hom-