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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/47

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lubriques fantaisies des membres de la Société ? — Je la promets.

Qu’aimez-vous mieux, des hommes ou des femmes ? — J’aime beaucoup les femmes pour me branler, infiniment les hommes pour me foutre ; et cette naïveté fit éclater de rire tout le monde.

Aimez-vous le fouet ? — J’aime à le donner et à le recevoir.

Qu’aimez-vous mieux des deux jouissances qui peuvent être procurées à une femme, celle de la fouterie en con, ou celle de la sodomie ? — J’ai quelquefois raté l’homme qui m’enconnait, jamais celui qui me foutait en cul ; et il me parut que cette réponse faisait aussi le plus grand plaisir.

Que pensez-vous des voluptés de la bouche ? — Je les idolâtre.

Aimez-vous à être gamahuchée ? Infiniment.

Et gamahuchez-vous bien les autres ? Très-moëlleusement.

Vous sucez donc aussi des vits avec plaisir ? — Et j’en avale le foutre.

Avez-vous faits des enfans ? — Jamais.

Protestez-vous de vous en abstenir ? — Le plus que je pourrai.