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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/77

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a rien que j’aime autant que de secouer un vit ; la récolte du foutre humain est une chose délicieuse pour moi, j’aime à le moissonner, j’aime à voir jaillir le sperme, à m’en sentir arrosée. Eh bien, satisfais-toi, me répondit mon amie, je ne me nourris pas de viande si creuse ; écoute, contractons ensemble un arrangement que je fais quelquefois avec une femme de mes amies ; comme je ne veux pas que les vits me déchargent dans le corps, ils me fouteront, et tu les branleras ; je te les enverrai tout roides, tu auras de moins la peine de les mettre en train ; j’accepte. On nous envoya, dans la grande salle, quinze garçons de dix-huit à vingt ans ; nous les rangeâmes en haie devant nous, et sur des canapés ; en face d’eux, nous nous plaçions, pour les défier, dans les plus lascives postures : le moins fourni avait un engin de sept pouces de long, sur cinq de tour, et le plus gros, huit sur douze ; ils arrivaient à nous en raison du feu que nous leur inspirions ; Clairwil les recevait, et me les renvoyait ; je les faisais couler sur mon sein, sur ma motte, sur mon visage ou sur mes fesses ; au quatrième, me sentis des démangeaisons si violentes