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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 7, 1797.djvu/81

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homme ; il fut aussi long qu’affreux : l’infernale Clairwil but son sang et avala une de ses couilles. Moins portée à ces meurtres masculins, que Clairwil, mon délire ne fût peut-être pas aussi vif que le sien ; il l’eût été davantage avec une femme : quoiqu’il en fut, je déchargeai beaucoup, et quittant le sérail des hommes, nous repassâmes dans celui des filles. Montons dans la salle où il se fait des choses extraordinaires, dis-je à Clairwil, nous ne ferons rien, si tu veux, mais nous verrons faire.

Un homme de quarante ans, c’était un prêtre, tenait une petite fille de quinze ans, fort jolie, pendue par les cheveux, au plafond ; il la lardait à coups d’aiguilles : le sang ruisselait de toutes parts : il encula Clairwil en mordant mon cul. Un second donnait le fouet sur la gorge et sur le visage à une très-belle fille de vingt ans : il se contenta de nous demander si nous voulions en recevoir autant. C’était par un pied que le troisième avait pendu sa victime. Rien n’était plaisant comme de voir cette créature ainsi accrochée : elle paraissait avoir dix-huit ans, un beau corps : au moyen de cette attitude, le con se trouvant fort écarté,