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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/11

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avaient une cimarre de taffetas bleu, qui, se rejetant et voltigeant en arrière, n’ombrageait en rien le devant : une simple couronne de rose, ornait leurs cheveux flottans en boucles sur leurs épaules. Ce déshabiller me parut d’une telle élégance, que je voulus m’en revêtir sur le champ. La cérémonie commença.

Aussitôt que le St. Père formait un desir, les six aides-de-camp, placés sur les marches de notre estrade, volaient aussitôt pour le satisfaire. Trois filles furent demandées : le Pape s’assit sur la figure de l’une, en lui ordonnant de gamahucher l’anus ; la seconde suça le vit ; la troisième chatouilla les couilles ; et mon cul, pendant ce tems-là, devint l’objet des baisers du St. Père. La messe se disait, et les ordres donnés pour que mes desirs s’exécutassent avec la même célérité que ceux du souverain Pontife, dès que l’hostie fut consacrée, l’acolite l’apporta sur l’estrade, et la déposa respectueusement sur la tête du vit papal ; aussitôt qu’il l’y voit, le bougre m’encule avec. Six jeunes filles et six beaux garçons lui présentent indistinctement alors, et leurs vits, et leurs culs ; j’étais moi-