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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 9, 1797.djvu/12

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même branlée en dessous par un très-joli jeune homme, dont une fille masturbait le vit. Nous ne résistons point à ce conflit de luxure ; les soupirs, les trépignemens, les blasphêmes de Braschi m’annoncent son extase et décident la mienne ; nous déchargeons en hurlant de plaisir. Sodomisée par le Pape, le corps de Jésus-Christ dans le cul : O ! mes amis, quels délices ! il me semblait que je n’en avais jamais tant goûté de ma vie. Nous retombâmes épuisés au milieu des divins objets de luxure qui nous entouraient, et le sacrifice s’acheva.

Il s’agissait de retrouver des forces ; Braschi ne voulait pas que les supplices commençassent avant qu’il ne rebandât. Pendant que vingt filles et autant de garçons, travaillent à le rendre à la vie, je me fis foutre une trentaine de coups, sous les yeux du Pape, au milieu d’un grouppe de jeunes gens ; j’en excitais communément quatre, pendant que j’étais l’objet des caresses de deux. Braschi jouissait des excès de mon libertinage ; il m’encourageait à en redoubler les élans ; une nouvelle messe se célébra, et cette fois-ci l’hostie, apportée sur le plus beau vit de la salle, s’introduisit dans