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Page:Saint-Point - L’Orbe pâle, 1911.djvu/49

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blement, je crois, ses pattes fragiles et elle a clos ses ailes. Est-ce pour toujours ?

Parmi les blanches fleurs, dans la chambre claire, où je couche solitairement mon corps chaste, sous les rayons de lune, la sauterelle jeune et ardente elle aussi, ailes closes elle aussi, attend, elle aussi, l’heure rouge du midi radieux.