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Page:Saint-Point - L’Orbe pâle, 1911.djvu/80

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vides comme mon maillot, qui, vide de moi, pend lamentablement, au squelette, évocation plastique de l’arbre mort.

Toute la nuit, cette loque sous la lune attendra pour la gloire de son éphémère aspect, la gloire de mon corps jeune et solide, qui le gonfle orgueilleusement sous la gloire du grand soleil.