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Page:Sauvage - Tandis que la terre tourne, 1910.djvu/48

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tandis que la terre tourne

Ce rêve est recueilli par la lune sereine
Et le pâtre s’endort sur un ventre de laine.
Pour lui, pour la houlette et le troupeau, répit.
Seul, frère de la lune, au pied d’un éboulis,
Les contemplant de l’or de son œil extatique
Un grand-duc est assis comme un chat domestique.