ANGLAISE
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]i()iir fonsdiniiu’i- eu (|Uf nous avons de trop. Si la njilurc nous a refusé (juclque iliose, si le dérangement des saisons nous luive des jnoduclions ordinaires, ces mûmes voisins viennent à notre secours. »
Dupin écrivit encore des Reflexions très acerbes sur V Esprit des Lois ; sur les instances de Madame de l’ompadiuir, il les relira de la
ciiculalion elles rcmi)laca, avecla collabora- lion des l’éres Jésuites Plessc et Bertliicr, par des Observations anonymes conçues dans un langage plus modéré.
Bibliographie. Un article de M. Du l’Iessi» dans In HulUlin du Diblio- /)/ii7’? (Paris, 18.ï9)fournil Thistoriqui! di^taillédel’imiiressioD et du la supiiressioa des œuvres de Uupiu.
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ÉCOLE ANGLAISE DEPUIS STUART MILL (L’). — 1/hisloire des théories écono- iiiiiiLies en Aniileterre pendant la seconde moitié du di.v-neuvième siècle se caractérise par un remarquable mouvement : la plupart des écrivains se sont éloignés de l’ortho- doxie et des autorités consacrées pour se rapprocher de l’éclectisme et ai’lirraer leur indépendance, pendant que l’opinion publi- i|ut’ i)assait d’une attitude de dérérence à une allilude médincrement respectueuse. A leur première apparition en 1848, les Principes iréomomic ijulitique de John StuartMill (1806- 1873) avaient pourtant élé accueillis avec enthousiasme. De ses prédécesseurs, trois seulement avaient élé jugés dignes de lui être comparés ; encore parmi ces derniers, deux avaient acquis leur autorité par des écrits spéciaux : Uicardo sur les questions finan- cières et monétaires, et Mallhus par son Essai sur la population. Outre sa connaissance des auteurs français et anglais et celle de Sismoudi (c’est à ces auteurs que se limi- taient les connaissances des économistes anglais de l’époque en matière de littérature économique), .Mill apportait à sa lâche une intelligence qui avait subi l’influence de l’ulilitarisme de lîentham, delà sociologie de Comte et des doctrines juridiques d’Auslin ; sa réputation de penseur et de logicien, son style clair et facile digne d’un ap[iréciateur de la littérature française, sa sympathie pour les mouvements politiques et les idées avan- cées ; cet ensemble de qualités inspira à ses lecteurs la conviction que, nouveau Sieyès, (’ (7 (irait achevé sa science ». Il était supérieur à ses contemporains, Senior et Mac-diUoch, par l’ouverture de son esprit comi)réhensif et la facilité avec laquelle il traitait l’ensemble d’ un suj et ; les classes commerçantes goûtèrent l’insistance avec laquelle, au milieu des agila- lions de cette époque critique, il appuyait sur les bienfaits de la libre concuirence et l’uli- lité sociale du capital, tandis que ses leuta-
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lives d’application des principeséconomiques dans le domaine de la philosophie sociale rehaussèrent le prestige de ses doctrines et les firent regarder comme le fruit d’une science politique infaillible. En même temps ses opinions radicales et son zèle connu pour l’amélioration du sort des classes ouvrières lui valurent une popularité encore plus étendue. Telle était la fascination qu’il exer- çait, que pendant près de vingt ans nul ne ])! éta l’oreille aux objections de ses critiques ; il fallut que lui-même en 1870, peu de temps avant sa mori, fit à Thornton des conces- sions importantes. Les services qu’il a rendus sont sérieux et solides, mais n’ont pas empêché Jevons de penser et de pro- clamer que son autorité n’avait grandi que comme un ombrage funeste dontl’elTet avait été d’arrêter la vie et le développement des études économiques. Aussi l’attaqua-t-il sans ménagements en 1871, tant au point de vue économique qu’au point de vue delà logique. Cette période n’avait pourtant pas été aussi dénuée de critique que Jevons se l’élait ima- giné, car déjà la grande réputation de .Mill avait été petità petit sapée de plusieurs côlés à la fois. Sa théorie du fonds des salaires avait été renversée par Long, parThornton etparWalker ; la philanthropie humanitaire s’était révoltée contre son affirmation de l’action bienfaisante et absolue de la concur- rence illimitée et la critique avait eu pour organes :
1" Les socialistes chrétiens tels que Kingsley, .Maurice, Hughes, Neale et Ludiow ;
2" L’antagonisme littéraire contie la pour- suite exclusive de la richesse matérielle, antagonisme dont Carlyle et Uuskin furent les impitoyables interprètes ;
3" Les efforts philanthropiques de lord Shaftesbury et d’autres encorepour atténuer les effets du Laissez-faire au moyen des Fuctorij Acts, etc.
L’esprit historique en se développant avait
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