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Page:Schœlcher - Abolition de l'esclavage, 1840.djvu/88

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Mais qu’est-ce que la cruelle guerre
Que j’ai supportée en pleurant en vain.
Quand je la compare, ô Dieu ! à celle qui m’attend.


À la ville de Matanzas, après une longue absence.


Autrefois, heureux champ,
De ton état inculte je fus témoin,
Le voyageur qui parcourait ton soi montueux
Y voyait s’agiter la vigne et le manglier.

En vain depuis le vieux pont je cherche
Tes mangles, tes raisins et le toit de chaume
De la cabane abattue, où le montagnard
Pauvre et oisif cacha son indigence,

Tout a disparu. Ta ville augmente
Et forêts, broussailles, ombres champêtres
S’enfuient loin des lieux habités.

Un tel changement excite la joie.
Eh bien ! celui qui te laissa si sauvage,
Aujourd’hui te revoit avec un plaisir filial… et s’attriste !


AU MONT QUINTANA.


Salut superbe mont Quintana,
Œuvre puissante de la nature,