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Page:Schœlcher - De l'esclavage des Noirs, 1833.djvu/143

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PÉTITIONS
ADRESSÉES
PAR M. FÉLIX MILLIROUX
À LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS.


Je soumets ici au public trois pétitions qui avaient été destinées aux Chambres par M. Félix Milliroux, citoyen français, habitant aujourd’hui la Guiane anglaise. Conformément aux intentions du pétitionnaire, qui, croyant aux événemens de juillet, avait pris confiance dans la représentation nationale, je remis ses notes au comité soit-disant commercial qu’un certain nombre de députés formèrent à l’ouverture de la dernière session. Malheureusement la velléité de bien public qui avait saisi ces messieurs ne tarda pas à s’éteindre ; le comité se dissout, sans avoir donné même signe d’existence, et il n’en reste plus que le souvenir d’une misérable déception. Quant à m’adresser directement à la Chambre, je n’en eus jamais l’idée. Après un long délai, quelque honorable rapporteur serait venu dire, un samedi, au milieu de ses collègues indécemment couchés sur le dos, et occupés à lire leur correspondance, ou à lorgner les