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Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/60

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doit être enseignée dans les mystères, et si elle ne doit pas offrir cet attrait d’une vie heureuse et divine, cette inspiration que l’on recherche avec raison dans une doctrine sainte ? Je voudrais ensuite que Polyhymnio reprit le fil du discours au point où Bruno le quitterait, pour nous décrire les symboles et les actions par lesquels une telle philosophie peut être représentée ; enfin, que l’un de nous, ou tous ensemble, selon l’occasion, nous terminions notre discussion sur la mythologie et la poésie.

Bruno.

Je paraîtrais bien ingrat si, après avoir été si souvent et si généreusement l’objet de toutes vos attentions, j’hésitais un instant à vous communiquer le peu que je puis savoir.

Ne voulant donc point refuser de faire ce que me commande mon devoir, je m’adresserai premièrement, non point aux maîtres des mystères terrestres, mais aux pontifes qui président aux mystères éternels qui se célèbrent sur la terre, par la lumière des constellations, la marche des