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Page:Schleiermacher - Discours sur la religion, trad. Rouge, 1944.djvu/118

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groupe, la doctrine de l’Athénäum, de M. Schlagdenhauffen, Strasbourg, 1934, cf. Index alphabétique. D’intéressants rapprochements avec divers contemporains, dans le Ludwig Tieck de M. R. Minder, Strasbourg 1936, p. 90-95, et dans le Adam-Heinrich Müller de M. L. Sauzin, Paris 1937, cf. Index, en particulier, p. 160-161.

M. J.-J. Anstett, dans La pensée religieuse de Friedrich Schlegel, 1941, parle très peu de Schleiermacher, voir cependant en particulier les pages 12-15. Mais toute son étude si approfondie invite, par son ampleur compréhensive, à de nombreux et suggestifs rapprochements.

Il en est de même du Schelling de M. Émile Bréhier, 1912, du Solger de M. Maurice Boucher, 1934, et du Franz von Baader et le romantisme mystique de M. Eugène Susini, 2 volumes, 1942.

Sur la grande polémique institués dès les années 1830, au nom d’un monisme de tendance matérialiste, contre ce qui subsiste de christianisme positif chez Schleiermacher, on trouve des renseignements chez Albert Lévy, dans son Feuerbach, 1904, pages 187-190, et surtout dans son D. Strauss 1910, pages 21-24, 27-35, 40-44, 95, 99, 115, 123 et suivantes, 137 et suivantes, 188 et suivantes, 208 et suivantes, 222 et suivantes, 253 et suivantes, 270 et suivantes.

Dès 1874, des réserves très sérieuses sont faites, par Ritschl en particulier, à l’égard de la fluidité du christianisme de Schleiermacher ; elles sont inspirées par la réaction normale d’un protestantisme plus positif, qui a besoin de se nourrir de plus de substance historique et dogmatique. À ce sujet, on trouve des appréciations, fortes de la haute autorité d’Émile Boutroux, dans sa Science et Religion dans la Philosophie contemporaine, 1922, pages 209-227.

Ce problème capital est étudié avec la plus large et scrupuleuse compétence par M. Maurice Goguel dans sa thèse de doctorat de la Faculté libre de Théologie protestante de Paris sur Wilhelm Hermann et le problème religieux actuel, Paris, 1905, et dans La théologie d’Albert Ritschl, tirage à part d’un article de la Revue de théologie et des questions religieuses, même année.

Avec les mêmes qualités, plus près de nous, dominant par conséquent plus d’idées et de faits plus contemporains, M. André