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Page:Schleiermacher - Discours sur la religion, trad. Rouge, 1944.djvu/117

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du réformateur est à chercher dans la protestante Encyclopédie des Sciences religieuses, 1881, tome XI, pages 500-525. E. Strœhlin l’y expose avec le pieux souci des nuances d’un disciple reconnaissant, qui garde l’entière liberté de son jugement.

Dans le Dictionnaire de Théologie catholique, 1939, tome XIV, pages 1495-1508, L. Cristiani fait naturellement les réserves que commande la foi chrétienne traditionnelle, et dont le protestantisme orthodoxe, de son côté, formule en tout temps un grand nombre ; l’organe du catholicisme n’en donne pas moins une idée très exacte de la religiosité de ce protestant très libéral.

La parenté comme les différences entre le protestantisme et le catholicisme dans une certaine tendance libérale du début du xixe siècle, sont mises en lumière avec la précision la mieux nuancée, due à la maîtrise la plus sûre de ce vaste sujet, par M. Edmond Verneil, dans son Möhler et l’École catholique de Tubingue (1815-1840), Paris, 1913 ; voir en particulier, en ce qui concerne Schleiermacher, les pages 11-13, 76-78, 103-110, 258, 280-292, 296, 439-441, 457.

On peut se renseigner sur ce que Schleiermacher trouvera, après 1800, dans la mystique de Jacob Boehme, par La Philosophie de Jacob Boehme, de M. A. Koyré, Paris, 1929.

Les rapports entre le théologien et Jacobi sont nettement définis dans La Philosophie de Jacobi, de Lévy-Bruhl, 1894, pages 232-235.

Sur ses rapports avec Spinoza, voir aussi Victor Delbos, La philosophie morale de Spinoza, 1900, pages 209-227.

La relation entre l’idéalisme schleiermacherien et celui de Fichte est nuancée avec la compétence la plus précise dans le Fichte et son temps, de Xavier Léon, 1924, tome II, pages 188-215.

Nombreux, importants et intéressants aperçus sur la pensée de Schleiermacher dans le Novalis de M. Spenlé, Paris 1904, cf. Index ; voir aussi le Novalis d’Henri Lichtenberger, Paris 1912, p. 258-9 ; et chez M. Jean Wahl, Le malheur de la conscience dans la philosophie de Hegel, Paris 1929, en particulier pages 24-25, 27, 31 38, 43, 45, 73, 83, 84, 90, 118, 119, 183, 184, 195, 196, 202, 204, 205, 207, 208.

Très pénétrantes et instructives précisions sur le sumphiosophieren des romantiques vers 1800 dans F. Schlegel et son