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Page:Schopenhauer - Le Monde comme volonté et comme représentation, Burdeau, tome 1, 1912.djvu/457

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§ 24. — Ce qu’il y a de plus clair dans la connaissance, c’est la forme ; ce qui reste obscur, c’est la réalité. Vanité des explications matérialistes, qui réduisent les choses à leurs éléments mathématiques. Supériorité d’une philosophie qui explique tout par la chose en soi, aperçue immédiatement dans la volonté. 
 123
§ 25. — Unité de la volonté, malgré la pluralité de ses degrés et celle des individus qui la manifestent en chacun de ses degrés. Les Idées de Platon. 
 132
§ 26. — L’étiologie, ou science des causes, n’explique que l’enchaînement dans le temps et l’espace, des phénomènes de la volonté ; la philosophie seule peut atteindre l’origine de ces phénomènes, en les rattachant à des idées ou forces naturelles et par là à la volonté. 
 134
§ 27. — La science étiologique ne peut légitimement réduire à l’unité les forces de la nature. Gradation de ces forces : comment chacune d’elles sort d’une plus basse, qu’elle subjugue. Apparition de la connaissance dans le monde. 
 143
§ 28. — Finalité intime et finalité extérieure dans les phénomènes : elle s’explique par l’unité de l’idée dans l’individu, et par l’unité de la volonté dans le monde. Elle ne tend qu’à la conservation des espèces. 
 157
§ 29. — Résumé. La volonté en soi n’a pas de but, parce qu’elle n’a pas de cause : le principe de causalité ne vaut que pour les phénomènes. 
 167


Second point de vue : La représentation, considérée indépendamment du principe de raison. L’Idée platonicienne. L’objet de l’art.
§ 32. — Différence entre l’Idée et la chose en soi : celle-là n’est que la manifestation la plus immédiate de celle-ci, en dehors du principe de raison. 
 179
§ 33. — La connaissance, autant qu’elle est au service de la volonté, n’atteint que les relations des choses, résultant de leur soumission au principe de raison. 
 181
§ 34. — L’individu s’élève, par la contemplation désintéressée des choses, à l’état de sujet pur dont tout le contenu est l’objet pur. Cette identité du sujet et de l’objet constitue l’Idée. 
 183
§ 35. — Les événements n’ont d’importance, aux yeux de la connaissance philosophique que comme manifestation des Idées. 
 186
§ 36. — La contemplation des Idées, l’art, le génie. — Opposition entre le génie et la connaissance discursive. — Génie et folie. 
 190
§ 37. — L’homme est capable de s’élever à la contemplation, même sans génie : l’art nous y conduit. 
 200
§ 38. — Le plaisir esthétique : il naît d’un exercice de la faculté de connaître, indépendant de la volonté. 
 202
§ 39. — Du sublime : il résulte de l’effort par lequel l’individu, en face d’objets hostiles, se soustrait à la volonté, se fait sujet pur, et les contemple. Sublime dynamique et sublime mathématique. Exemples. 
 207