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Page:Schopenhauer - Mémoires sur les sciences occultes.djvu/298

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ESSAI SUR L’APPARITION DES ESPRITS

trouvent là par hasard, et jamais celles qui seraient venus dans ce but. Des observations analogues se rencontrent, de notre temps, dans plusieurs passages de la Voyante de Prévorst (t. II, p. 10 et 38) ; où l’on trouve l’explication que les perceptions, que l’on doit au système ganglionnaire, sont aussitôt rejetées par le cerveau. Cela s’expliquerait, dans mon hypothèse, par le changement soudain de direction des vibrations des fibres du cerveau. — Qu’il me soit ici permis en passant de relever quelque chose qui concorde d’une manière très frappante avec cela : Photius dans son article Damascius dit : γυνη ιερα, ϑεομοίραν εχουσα φυσιν παραλογοτα την. ύδωρ γαρ εγχεουσα ακραιφνες ποτηριψ τινί των ύαλινων, εωρα κατα του ύδατος εισω του ποτηριου τα φασματα των εσομενων πραγματων, καὶ προυλεγεν απο της οψεως αυτα, άπερ εμελλεν εσεσθαι παντως. ή δε πειρα του πραγματος ουκ ελαθεν ήμας. Si incroyable que ce soit, tout à fait la même chose nous est racontée de la Voyante de Prévorst, p. 87 de la 3e édition. — Le caractère et le type des apparitions d’esprits est si nettement déterminé et si propre, que celui qui a quelque habitude peut juger, rien qu’à lire de telles histoires, s’il s’agit d’une pure invention, ou si c’est une vision provenant d’une er-