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Page:Schröder-Devrient - L’Œuvre des Conteurs Allemands - Mémoires d’une chanteuse Allemande, 1913.djvu/19

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L’ŒUVRE DES CONTEURS ALLEMANDS


lières dans lesquelles les mystères voilés de l’amour lui sont révélés. Je crois que cela a aussi été mon cas.

Je vais continuer ces confessions avec acharnement et zèle ; pourtant, vous ne recevrez pas une seconde lettre avant d’avoir répondu à la présente. En attendant, cette écriture équivoque m’amuse beaucoup plus que je ne l’aurais cru.

Votre noble caractère m’est garant que vous n’allez pas abuser de ma confiance illimitée.

Que serais-je devenue sans vous, sans votre bonne amitié et sans vos précieux conseils ?

Un pauvre être, misérable, solitaire et déshonoré aux yeux du monde !

Puis, je sais aussi que vous m’aimez un peu, malgré votre froideur apparente et votre désintéressement. — Saluez, etc., etc.

De …, le 7 février 1851.