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Page:Scott - Nain noir. Les puritains d'Ecosse, trad. Defauconpret, Garnier, 1933.djvu/360

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LES PURITAINS D’ÉCOSSE

Elle y est accoutumée, car c’est elle qui lui porte tous les jours les provisions dont il a besoin pour soutenir sa vie.

— Et quelle retraite ce malheureux a-t-il choisie ?

— Un des lieux les plus imposants où jamais créature vivante se soit retirée : on l’appelle la caverne de Linklater. — C’est un endroit lugubre ; mais il le préfère à tout autre. — Désirez-vous quelque chose avant de vous coucher ? car il faudra vous lever de grand matin,

— Rien du tout, ma bonne mère, et il lui souhaita le bonsoir.

Il se jeta sur son lit, et finit par s’endormir malgré la pénible agitation de son âme.