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Page:Segur - Actes des Apotres.djvu/177

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XLI

VIE MORTIFIÉE DE SAINT PAUL.



Grand’mère. Saint Paul, après avoir encore expliqué aux Galates l’artifice des faux apôtres qui ne cherchaient qu’à désunir les vrais Chrétiens, finit en disant humblement :

« Quant à moi, Dieu me garde de me glorifier, si ce n’est dans la croix de mon Seigneur Jésus-Christ, en portant sur mon corps les marques et les cicatrices des coups que j’ai endurés pour lui. »

Pendant que les faux apôtres cherchaient à lui nuire et à l’abaisser, il faisait des conversions innombrables. L’exemple du saint Apôtre, ses rares vertus, son désintéressement, ses prières et ses larmes, sa patience constante y contribuaient autant que ses miracles. Sans jamais accepter de personne ni or, ni argent, ni vêtements, il faisait vivre ses nombreux compagnons par le travail de ses mains.

Non-seulement il ne prenait aucun repos tout le long du jour, mais encore il prêchait la nuit, allant de maison en maison, exhortant, suppliant les Juifs et les Gentils de croire à la parole de Dieu et de sauver leurs âmes.

Madeleine. Quel admirable homme que saint Paul !

Grand’mère. Je le crois bien ! Aussi l’Église l’appelle-t-elle