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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/117

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XII


Je clos mes yeux… Ma pipe est morte… Bonne nuit.
Je rentre dans mon cœur comme dans un village.
Le chat ronronne auprès du feu ; tranquille bruit !
Et voici les jets d eau d’étranges paysages.

Qui frappe ?… Entrez !… Une révérence… Le temps
Couvert de pluie, de songe et d’histoires lointaines.
Ah ! c’est vous ?… Et je rêve et suis ce bel enfant
Qui regarde, sans les toucher, des porcelaines.