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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/13

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I


J’ai fui la ville d’or où les flots et les filles
            Se disputent l’amour
Car une ombre pesait sur mon cœur qui vacille,
            Découronnant mes jours.

Mes mains n’étreignent plus cette chair palpitante
            De l’âcre volupté.
Mes cyprès et mes pins ont la voix consolante
            De l’immortalité.