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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/133

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IV


Je prends vos mains… vous vous taisez… je vous demande
            De ne plus vous cacher de moi.
Vous m’offrez votre bouche et vos beaux yeux descendent
            Sur la jalousie de ma voix.

Pris dans votre réseau mon courage s’oublie ;
            Je reste le moins fort des deux.
Vous vous taisez pour ne donner rien à ma vie
            Que le supplice d’être heureux.