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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/160

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Je pensais qu’un printemps de plus devrait éclore
            Sur mon cœur parfumé
Et que les amandiers jalouseraient encore
            Mon bonheur d’être aimé.

N’étiez-vous qu’un miroir et n’étais-je qu’une ombre,
            Jardin qui n’aurez vu
Deux fois la même fleur renaître ardente et sombre
            Entre vos murs si nus ?