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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/59

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IV


La fin du jour. Les doigts du ciel tissent leur toile.
            Le soir descend sur les Artaud.
La montagne s’éteint et fait place à l’étoile.
            L’enfant qui rentre les chevaux

Siffle un air du pays et sourit au village.
            Une vieille, sous un mûrier,
Laisse pendre ses mains et traîner son ouvrage.
            Un géranium effeuillé