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Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/54

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II

Plus loin que les couchants, plus haut que les zéniths,
Volent au loin mes rêves,
Comme des cygnes blancs qu’a chassés de leurs nids
Le souffle amer des grèves.

Ils emportent aux cieux, sous la solaire ardeur
Dont la nue est brûlée,
Comme un reflet d’argent, la dernière candeur
De ma jeunesse ailée.