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Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/55

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LES AILES D’OR

Ils emportent aux cieux l’orgueil désespéré
De mon amour fidèle,
Et tout ce qu’en fuyant, dans mon cœur déchiré,
Sa beauté laissa d’Elle.

Et quand sur l’horizon, comme un chasseur passant,
L’ombre tendra ses toiles,
De ma sainte blessure ils mêleront le sang
Au sang d’or des étoiles !