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Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1881-1882, Tome 3.djvu/305

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mémoires

trante livres, laquelle sera distribuée aux pauvres familles où il y aura des infirmes, des pauvres vefves chargées d’enfans, des personnes vieilles ne pouvans chercher leur pain, et aux pauvres des hospitaux de lad. ville de Brioude. On commancera par mon voisinage, que je recommande à mon héritier ; et, pour y procéder avec cognoissance de cause, les dames de la Charité de lad. ville seront priées de s’informer desd. familles et personnes pauvres dans lad. ville, dont on faira un estat, après lequel mon héritier prendra la somme de trante livres en monnoye, priera l’un de Mrs mes éxécuteurs testamantaires et lesdit. dames de la Charité de vouloir tous exercer celle de se transporter dans lesd. familles et hospitaux, pour distribuer à chacun ce qu’ils jugeront à propos, à concurranse de lad. somme, autant et de la même façon à la quarantaine et bout de l’an.

Plus, je donne et lègue la somme de cent livres, une fois, aux R. P. Minimes de lad. ville, autre somme de cent livres aux R. P. Capucins de Brioude, à la charge et condition que chacun desd. deux convans faira célébrer à ses frais une messe basse, tous les jours, pandant un an entier, dans son esglise pour le salut de mon âme, à commancer le lendemain de mon enterrement, continuer et finir à tel jour, l’année révolue ; laquelle somme de cent livres je veux estre payée à chacun desd. convans, un an après mon décez. Je donne et lègue autre somme de cent livres aux R. P. Cordeliers de ceste ville, aux mesmes charges et conditions que dessus.

Plus, je donne et lègue la somme de trois cens livres, une fois, aux hospitaux de lad. ville, pour estre employée le plus utilement qui se pourra, pour le soulagemant des pauvres, par ceux qui en auront la charge, laquelle somme de trois cens livres je veux estre payée quarante jours après mon decez, par mon héritier, une seule fois, moitié à l’hospital de Nre Dame, moitié à celuy de St Robert.

Plus, je donne et lègue la somme de six cens livres, une fois, à l’esglise insigne et royale de S. Julien-de-Brioude, pour estre employée, premièrement en un petit ciboire d’argent, doré par