équivalant de 8 à kilogrammes de foin sec, d’excellente qualité, grâce au terrain basaltique qui le produit. La récolte annuelle est d’environ 55 000 quintaux métriques.
Le colza est cultivé comme plante oléagineuse ; l’huile obtenue est consacrée aux besoins des ménages de la campagne. 15 hectares seulement lui sont réservés ; le produit est d’environ 246 hectolitres de graine et de 120 hectolitres d’huile.
La vigne couvre 79 hectares environ donnant un peu plus de 1 000 hectolitres de vin. Il n’y a que dans la commune de Saint-Vincent où sa culture soit sérieusement suivie ; le climat y est plus doux, et partant, les récoltes plus assurées. Nous remarquons que la superficie occupée par la vigne a subi une réduction de 4 hectares.
Les bois sont, en général, situés sur les sommets des montagnes ou sur les versants rapides. Les essences qu’on y remarque sont le chêne et le pin sylvestre. Le premier est exploité en taillis tous les cinq ou six ans. Son écorce sert à la tannerie.
Le pin sylvestre domine, il est aussi coupé tous les cinq ou six ans. Ce mode d’exploitation propre au pays fournit des fagots, connus sous le nom de garne, vendus à la boulangerie.
Les frais considérables qu’exigent la coupe des bois et leur transport sur les marchés en font une industrie peu lucrative.