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Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1881-1882, Tome 3.djvu/358

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statistique agricole décennale de 1882


prairies artificelles
Trèfle.

Ainsi que nous l’avons dit plus haut, les prairies artificielles ont pris une certaine importance, et, si le trèfle n’occupe pas encore la place qui lui revient, nous voyons avec plaisir qu’il prend de l’extension de jour en jour.


Luzerne.

À l’altitude moyenne du canton, la luzerne se trouve sur la limite où sa culture cesse d’être lucrative ; les gelées printanières, très fréquentes, nuisent à la première coupe ; aussi ne couvre-t-elle que de faibles superficies.


Vesce, jarousse et sainfoin.

Dans les terrains argilo-calcaires, on cultive encore la vesce ; sur les sols volcaniques et légers se voient aussi quelques champs de jarousses et enfin les sols marneux supportent souvent des récoltes de sainfoin.

Le rendement en foin sec de ces divers fourrages varie de 2 à 5 000 kilogrammes à l’hectare. Ils sont d’un précieux concours au printemps pour la nourriture verte du bétail.

Il y a, dans le canton, 992 hectares de prairies artificielles donnant annuellement 45 000 quintaux métriques de foin sec.


prairies naturelles

Les prairies naturelles assurent la nourriture d’hiver. Sur certains points, elles donnent, par an, deux bonnes coupes