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Page:Société agricole et scientifique de la Haute-Loire - Mémoires et procès-verbaux, 1881-1882, Tome 3.djvu/391

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procès-verbaux

Et seront tenus lesd. poldriers, comme ont promis incontinant, lad. poldre faicte et salpetre, ou bien le jour après, rendre lesd.  poldre et salpetre aud. magasin à peyne que aulcun d’eulx, se treuvent saisi de plus que de deux quintalz tout le surplus sera confisqué.

Lesdicts maistres poldriers ne porront, comme ont de mesme promis, trevalher ne fere aulcune poldre soit de canon ou fine que ce ne soit de commandement exprès dud. sr de Bouzols, afin de tenir ledict maguesin forny des deux façons de poldre à son choix s’il veult de poldre grosse ou fine. Et lad. poldre faicte et receue par led. sr de Bouzols, led. sieur a promis et promet payer incontinant, après la réception, pour chacun quintal poldre fine la somme de treze escus deux tiers que sont quarante une livres, et pour quintal de poldre grosse douze escus à soixante solz pièce et la salpetre bonne et raffinée à unze escus.

Et tout le porté et contenu cy dessus l’ont lesdictes parties respectivement promis et juré sur saincts évangiles tenir, garder, observer et n’y contrevenir soubz obligation de leurs personnes et biens aux cours royalles de seneschaussée de Velay et conventions du Puy et aultres du présent royaulme renonçant et ne volant. Faict au Puy, dans la maison consulaire, présens Pierre Farigoles, Anthoine Javoles, Jehan Pelissier, soubsignés avec lesd. sr de Bouzols, Colin, Marchadier, Giraud, Galien, Boyer, les autres n’ayant sceu signer et moy, notaire royal soubsigné recepvant.

Polallion.
Pierre Giraud.
Pelissier.
Leblanc.
Loys Gallyen.
Martin Colin.


M. Henry Mosnier soumet à l’examen de l’assemblée une plaque rectangulaire en plomb, découverte à Arsac, commune de Saint-Pierre-du-Champ. Cette plaque, d’une épaisseur moyenne de 5 millimètres, mesure 18 centimètres de longueur sur 10 de largeur et porte aux quatre angles des trous destinés à la fixer. Elle représente en relief un char antique ou bige, conduit par un auriga, debout, complètement nu et armé d’un fouet. M. Aymard donne à cet objet une origine romaine et pense qu’il était placé sur un monument funéraire, Il serait important, d’après cet éminent archéologue, de découvrir l’emplacement où il gisait, car le plateau granitique de Saint-