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Page:Sophocle (tradcution Masqueray), Tome 2.djvu/265

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NOTICE

se développe sans arrêt, des scènes entières où elle est complètement immobile, — ne peut-on pas supposer, avec une certaine vraisemblance, que la fin d’Œdipe ne produit ce prodigieux effet qu’à cause même de l’âge avancé de celui qui l’a mise en scène ? Toute la seconde partie de son drame est pleine de la sensation funèbre de la mort. C’est quand il sent qu’il touche irrévocablement au terme de la vie que l’être humain regarde avec le plus de fixité, s’il a encore les yeux clairs, comment d’ordinaire on la quitte, ce qui ne l’empêche pas, surtout s’il est poète, d’imaginer aussi comment on pourrait la quitter.




    dans les Phéniciennes, 1104-1138. — Quant au thrène final, 1670-1750, il n’est pas particulier à ce drame, mais on ne peut s’empêcher de trouver les lamentations d’Antigone et de sa sœur un peu verbeuses.