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À CÔTÉ DU PARNASSE

littéraire, à l’inquiétude d’un de ses plus sûrs amis. Après les Poèmes Barbares, Jacquemont le pousse à se présenter à l’Académie ; L. de Lisle résiste d’abord, en riant : « Mais pourquoi veux-tu que je me livre à ce genre d’exercice ridicule ? — Eh ! parbleu ! pointe tirer de la tourbe[1] ». Ainsi le plus grand des Parnassiens courait risque de se perdre lui-même dans ce terrain mouvant ; d’autres s’y sont perdus, malgré leur talent, comme Germain Nouveau, malgré leur génie comme Villiers de l’Isle-Adam[2].


  1. Calmettes, p. 124-126.
  2. Cf. Léon Vérane, Nouvelles Littéraires du 19 novembre 1927.