Non ! L’odeur est divine et ces fleurs ont raison !
Les incapables seuls y trouvent du poison !
Les incapables ?
À livrer ce combat ; j’ai perdu la bataille !
Les vaincus seuls ont tort et c’est tant pis pour eux !
Et c’est juste après tout !… Mais c’est si douloureux,
Quand la réalité, tout à coup, vous convainc
Que le rêve était fou ; que l’effort était vain ;
Qu’ayant un idéal hors d’atteinte pour cible,
On a tiré vers lui des flèches impossibles,
Et qu’après tant d’élans vers les biens qu’on préfère,
On n’en a rien ! Et qu’il n’y a plus rien à faire !
que pour elle-même, à voix basse)
Plus rien à faire ?… Hélas !… Et pourtant, il me semble
Que puisque rien de ces gens-là ne nous ressemble,
Il vaudrait mieux ne pas les imiter… S’ils vont
Par des chemins plus beaux que ceux que nous suivons,