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Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/28

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statue disparaissait sous les couronnes et les feuillages. Les assistants se séparèrent, et partirent au hasard à travers la ville, en quête d’un divertissement.

On s’amusa comme des civilisés, avec une réserve correcte, sans cet emportement fébrile que les sauvages mettent dans leurs plaisirs, les reconstitutions archéologiques furent goûtées ; les repas naturels, jugés un peu répugnants, eurent moins de succès, et quelques blasés seuls, par dilettantisme, se décidèrent à mordre des viandes qui avaient été vivantes ; les voitures à chevaux attiraient les curieux ; les divers spectacles, reproduisant les guerres et les supplices antiques, intéressèrent la foule par la perfection de la mise en scène et l’exactitude des détails. Le triomphe de la machinerie théâtrale fut même la cause d’un incident