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Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/43

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à Lausanne au printemps de l’année 112 (1904 du christianisme), il apparaissait qu’un parti nouveau allait surgir au congrès, en opposition avec l’ancien qu’il inculpait de mollesse, d’incurie et d’inintelligence. Ce parti prétendait ne pas s’en tenir éternellement à l’éloquence platonique qui était de fondation dans les diverses sociétés en faveur de la paix, et il voulait qu’on tâchât de régler à l’amiable les multiples points litigieux qui maintenaient l’Europe en armes. Cette dérogation aux usages les mieux consacrés sembla grosse de périls à beaucoup de bons esprits ; ils n’en dirent rien, naturellement, dans la crainte de passer pour timides ; mais ils n’en pensèrent pas moins ; et les événements prouvèrent qu’ils avaient pensé juste.

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