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Page:Spronck - L’an 330 de la République.djvu/96

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d’étonnement que, dans le courant de floréal 300 (2092 de l’ère chrétienne), on apprit la nouvelle d’un débarquement des Maures en Andalousie.

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Des dissentiments aigus existaient, depuis plusieurs années, entre les trois communes d’Alméria, de Motril et de Malaga d’une part, et le sultan du Maroc d’autre part. Les perpétuels brigandages commis par les sujets de ce dernier avaient fini par lasser la patience des villes du littoral. Fatiguées de sentir leurs réclamations inutiles, de voir leurs ambassades mystifiées ou même grossièrement éconduites par les fonctionnaires marocains, elles se décidèrent à les menacer de représailles. Moins de deux semaines après, quatre jeunes filles malagaises étaient enlevées par des pirates et leur